Même dans les régions les plus chaudes de la France, le chauffage
reste un besoin vital durant la saison de froid. Il représente une
grande part de la consommation énergétique de la France et par
conséquent des dépenses annuelles de chaque foyer. Les Français ne se
réchauffent pas de la même manière. Plusieurs modes de chauffage sont
utilisés en France, la chaudière gaz est elle le mode de chauffage
Français ? Ils n’ont pas tous la même popularité ou le même coût.
Certains sont en voie de disparition alors que d’autres ne cessent de
gagner du terrain. Nous essaierons de dresser le tableau des modes de
chauffage en France en nous référant aux chiffres officiels,
essentiellement ceux de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de
l’Énergie (ADEME).
LE PARC DE CHAUFFAGE EN FRANCE : ÉTAT DES LIEUX
Le chauffage représente presque 20% de l’énergie finale consommée en
métropole. Presque 30 millions de foyers sont dotés d’un ou de plusieurs
modes de chauffage. 20% des ménages français recourent à des systèmes
de chauffage secondaire ou d’appoint. La plupart des maisons
individuelles (résidence principale) sont dotée de systèmes centralisés
(57%) : essentiellement des chaudières à gaz. Alors que 42% des maisons
individuelles sont équipées de systèmes dits décentralisés :
essentiellement le chauffage électrique. La facture de chauffage moyenne
d’un ménage français est de 1611 euros.
LES PARTS DES MODES DE CHAUFFAGE
La date de construction du logis, la disponibilité du type d’énergie
et le coût (combustible et installations) sont les facteurs qui
déterminent la popularité d’un mode de chauffage.
LE CHAUFFAGE À GAZ / LA CHAUDIÈRE GAZ
C’est incontestablement le mode de chauffage le plus populaire en
France. Il est présent dans 44% des ménages. La chaudière à gaz a encore
de beaux jours devant elle étant donné les plusieurs avantage qu’elle
présente : facilité d’utilisation et d’entretien, le coût compétitif et
l’absence de tout besoin de stockage d’énergie. En plus, le progrès
technologique a produit des équipements à gaz de plus en plus
performants en matière de rendement énergétique. La chaudière gaz à
condensation bénéficie en plus d’avantage à l’achat en terme financier.
LE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE
Un concurrent sérieux à la chaudière gaz : il a une part qui atteint
34% du marché de chauffage en France. Durant la décennie 2000/2010, ce
mode de chauffage a connu un véritable boom (presque 40 points) avant de
ralentir le rythme à partir de 2011 et de se contenter d’une croissance
de 2 points annuels. Il est de loin le premier choix des logements
neufs. La France est le plus grand consommateur du chauffage électrique
dans l’Europe.
LE CHAUFFAGE À FIOUL
Avec 13% du marché, le fioul arrive en 3ème place. Cependant, tous
les indicateurs confirment que ce mode de chauffage est en train de
perdre du terrain. Il est loin des 20% qu’il atteignit au début des
années 1990. Le fioul a encore une présence considérable dans les
bâtiments anciens mais il n’est pas du tout attractif pour les logements
neufs. Ce mode de chauffage ne possède pas assez d’atouts pour résister
au développement des autres modes classiques (gaz, électricité, bois)
et les plus récents (PAC, granulés, solaire). Chaudière fioul Viessmann.
LES RÉSEAUX DE CHAUFFAGE URBAIN
Ce mode de chauffage est basé sur la distribution de l’énergie
produite par une chaufferie. La chaleur produite est utilisée pour
chauffer plusieurs bâtiments et leur fournir l’eau chaude sanitaire. Il
alimente presque 5% des ménages français.
LE CHAUFFAGE AU BOIS
Ce mode de chauffage détient actuellement la 5ème place avec 3,4 % du
marché. Que ce soit sous la forme classique de bûches ou de plaquettes
et granulés, le chauffage au bois a vraiment le vent en poupe. Presque 8
millions de foyers l’utilisent comme mode principal ou secondaire. Cet
engouement pour le bois est essentiellement dû à son important rendement
énergétique et à l’instabilité des prix des hydrocarbures.
LES AUTRES SOLUTIONS
Pompes à chaleur (PAC), chauffage solaire, appareils hybrides, etc.
S’il est vrai qu’elles ne représentent qu’une faible part du marché de
chauffage (moins de 1%), cela n’empêche qu’il s’agit d’un choix
d’avenir, surtout avec les engagements écologiques de la France.